La violence scolaire fait l'objet d'une forte médiatisation. Celle-ci a largement favorisé l'organisation de la recherche sur ce thème à un niveau européen et mondial. En 1998 a été créé l’Observatoire Européen de la Violence en Milieu Scolaire. Il fédère des recherches en Allemagne, Angleterre, Belgique, Espagne, Italie, Suisse. Toujours en 1998, l'Assemblée générale des Nations unies proclamait la première décennie du vingt-et-unième siècle (les années 2001 à 2010) Décennie internationale de la promotion d'une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde.
Frapper ou injurier un enfant qui arrive en retard ou répond mal sur une question est en effet monnaie courante dans un grand nombre de nos écoles. Quant au fouet, il fait partie des "outils pédagogiques" dont la plupart des enseignants ne se séparent jamais. C’est presque rare que vous ne trouverez pas de bâton bien taillé ou un tube de cuisine. Il ressort des devoirs de déceler ces pratiques malveillantes des enseignants surtout au primaire.
Une étude réalisée conjointement par l'UNICEF et le Ministère de la Justice montre que la violence à l'égard des enfants concerne toutes les couches de la société marocaine. Le pays s'attaque au problème en mettant sur pied des programmes nationaux et des unités de protection de l'enfance.
Maie Ayoub Von Khol, représentante de l'UNICEF au Maroc, affirme qu'une étude conduite par son groupe en partenariat avec le Ministère de la Justice a montré que la violence semble être une méthode d'éducation et un moyen socialement acceptable de contrôler les enfants des classes inférieures et moyenne et les jeunes domestiques au Maroc. La violence est perpétrée par la famille, la police, l'école, les gens dans la rue, les employeurs et les institutions caritatives. Les chiffres montrent que les enfants les plus jeunes semblent en être les principales victimes.
Toutefois, cette étude montre que les enfants marocains aspirent aux bénéfices d'un environnement protecteur.
Un plan national 2006-2015 a été lancé par Yasmina Baddou, Secrétaire d'Etat chargée de la Famille, de l’Enfance et des Personnes handicapées. "Un Maroc digne de ses enfants" vise à protéger les enfants contre toute forme de violence et à promouvoir leurs droits à la santé et à l'éducation. Mme Baddou souligne que son Ministère s'efforce d'offrir aux enfants un environnement idéal et sûr.
"La violence à l’égard des enfants est un réel défi pour tous les intervenants. Nous serons à la hauteur des aspirations grâce aux chantiers ouverts dans tout le Maroc", affirme Mme Baddou.
La violence au sein du champ scolaire est multiple et revêt plusieurs formes ; mais nous allons esquisser la violence infligée aux élèves par las enseignants
oLa violence de l’enseignant vers l’enseigné
On peut catégoriser la violence scolaire à deux types majeurs, à savoir la violence physique et la violence verbale.
On entend par violence physique coups de poing, de pied, de bâton ; les gifles etc. Et par violence verbale on veut dire les injures, frustration liée à des punitions, moquerie, et parfois crache.
Pour les élèves, les formes de violence sont beaucoup plus une violence privative qu’une violence éclatante : la non-communication, le non écoute, la non-reconnaissance, la négation du corps et de l’être élève.
La violence en générale est mal à en fuir et on peut souhaiter du bien derrière un mal, ça c’est clair ! Dans quelques années qui correspondent dans l’histoire de la pédagogie à la pédagogie traditionnelle la violence est physique que subissent les apprenants par leurs enseignants dans la classe est bénie parents des élèves eux-mêmes. ci dit que la violence fut considérée comme pratique légitime. Néanmoins avec l’avènement de l’éducation nouvelle et la promotion des droits de l’enfant il est interdit de faire subir à l’apprenant de violence .
Or malheureusement le quotidien de nos classes laisse entendre que cette pratique continue d’exister bel et bien, voire s’est répandue.
Il vient de soi que la violence en classe soit jugée inadmissible par la plupart des pédagogues, de es philosophes et de tous les gens qui ont le bon sens.
Ici, je me permets de citer Emanuel Kant, il dit « si l’éducation mène à la guerre, si elle nous apprend à détruire ou à être détruits, n’a-t-elle pas fait faillite ? »
Il est difficile de dompter l’enfant et de l’obliger à d’être sage par le simple recours à la violence. Car "de tous les animaux c’est l’enfant qui est le plus difficile à manier, par l’excellence même de cette source de raison qui est en lui, non encore disciplinée, c’est une bête rusée, astucieuse, la plus insolente de toutes. Aussi doit-on le lier à de multiples brides … " souligne Platon.
Certains enseignants traitent leurs enseignés en adultes et ne tolèrent aucune turbulence ou même une petite sottise d’eux. « Les hommes ne naissent pas hommes, on les forme tels par l’éducation »si on veut citer Erasme.
Les inconvénients de la violence sur l’enfant.
La violence que subissent les élèves en classes ne passe pas inaperçue, elle entraine des mauvaises risques menaçant leur bon épanouissement entre autres :
-Perte de l’auto confiance et augmentation du sentiment d’infériorité,
-Peur continue, manque d’intérêt, paresse, lâcheté,
-Rancune vers l’école, y compris, le corps enseignant ;
-Croissance du sentiment de la vengeance ; vandalisme ;
-Des mauvais résultats
-Prédiction scolaire …
Dans un climat tendu et sous une animation autoritaire, l’élève semble incarcéré dans sa classe ; il attend impatiemment son évasion de ce pénitencier.
Ce n’est pas simplement l’effet des mots, mais il s’agit là d’une expérience amère que la plupart de nous ont vécu à un moment donné. Combien des petits marocains ont quitté l’école à cause de la sauvagerie de leurs enseignants ?
Il n’est jamais trop tard pour repenser nos méthodes d’animation et d’enseignement. Il existe bel et bien des techniques de motivation, sensibilisation loin d’être agressives. C’est le moment donc pour éduquer nos petits à avoir confiance en eux, à être courageux et responsables, à s’estimer.
L’école doit être le champ fertile de l’épanouissent de la personnalité de l’élève et non pas un champ de combat ou tout est permis : coups de baguette ; coups de pied, coups de poing ; gifles etc.
Et l’enseignant doit être un éducateur, voire un pédagogue et non pas un dictateur. Sinon, qu’attendons-nous d’une personne souvent humiliée ; effrayée ; réduite au silence ?
Frapper ou injurier un enfant qui arrive en retard ou répond mal sur une question est en effet monnaie courante dans un grand nombre de nos écoles. Quant au fouet, il fait partie des "outils pédagogiques" dont la plupart des enseignants ne se séparent jamais. C’est presque rare que vous ne trouverez pas de bâton bien taillé ou un tube de cuisine. Il ressort des devoirs de déceler ces pratiques malveillantes des enseignants surtout au primaire.
Une étude réalisée conjointement par l'UNICEF et le Ministère de la Justice montre que la violence à l'égard des enfants concerne toutes les couches de la société marocaine. Le pays s'attaque au problème en mettant sur pied des programmes nationaux et des unités de protection de l'enfance.
Maie Ayoub Von Khol, représentante de l'UNICEF au Maroc, affirme qu'une étude conduite par son groupe en partenariat avec le Ministère de la Justice a montré que la violence semble être une méthode d'éducation et un moyen socialement acceptable de contrôler les enfants des classes inférieures et moyenne et les jeunes domestiques au Maroc. La violence est perpétrée par la famille, la police, l'école, les gens dans la rue, les employeurs et les institutions caritatives. Les chiffres montrent que les enfants les plus jeunes semblent en être les principales victimes.
Toutefois, cette étude montre que les enfants marocains aspirent aux bénéfices d'un environnement protecteur.
Un plan national 2006-2015 a été lancé par Yasmina Baddou, Secrétaire d'Etat chargée de la Famille, de l’Enfance et des Personnes handicapées. "Un Maroc digne de ses enfants" vise à protéger les enfants contre toute forme de violence et à promouvoir leurs droits à la santé et à l'éducation. Mme Baddou souligne que son Ministère s'efforce d'offrir aux enfants un environnement idéal et sûr.
"La violence à l’égard des enfants est un réel défi pour tous les intervenants. Nous serons à la hauteur des aspirations grâce aux chantiers ouverts dans tout le Maroc", affirme Mme Baddou.
La violence au sein du champ scolaire est multiple et revêt plusieurs formes ; mais nous allons esquisser la violence infligée aux élèves par las enseignants
oLa violence de l’enseignant vers l’enseigné
On peut catégoriser la violence scolaire à deux types majeurs, à savoir la violence physique et la violence verbale.
On entend par violence physique coups de poing, de pied, de bâton ; les gifles etc. Et par violence verbale on veut dire les injures, frustration liée à des punitions, moquerie, et parfois crache.
Pour les élèves, les formes de violence sont beaucoup plus une violence privative qu’une violence éclatante : la non-communication, le non écoute, la non-reconnaissance, la négation du corps et de l’être élève.
La violence en générale est mal à en fuir et on peut souhaiter du bien derrière un mal, ça c’est clair ! Dans quelques années qui correspondent dans l’histoire de la pédagogie à la pédagogie traditionnelle la violence est physique que subissent les apprenants par leurs enseignants dans la classe est bénie parents des élèves eux-mêmes. ci dit que la violence fut considérée comme pratique légitime. Néanmoins avec l’avènement de l’éducation nouvelle et la promotion des droits de l’enfant il est interdit de faire subir à l’apprenant de violence .
Or malheureusement le quotidien de nos classes laisse entendre que cette pratique continue d’exister bel et bien, voire s’est répandue.
Il vient de soi que la violence en classe soit jugée inadmissible par la plupart des pédagogues, de es philosophes et de tous les gens qui ont le bon sens.
Ici, je me permets de citer Emanuel Kant, il dit « si l’éducation mène à la guerre, si elle nous apprend à détruire ou à être détruits, n’a-t-elle pas fait faillite ? »
Il est difficile de dompter l’enfant et de l’obliger à d’être sage par le simple recours à la violence. Car "de tous les animaux c’est l’enfant qui est le plus difficile à manier, par l’excellence même de cette source de raison qui est en lui, non encore disciplinée, c’est une bête rusée, astucieuse, la plus insolente de toutes. Aussi doit-on le lier à de multiples brides … " souligne Platon.
Certains enseignants traitent leurs enseignés en adultes et ne tolèrent aucune turbulence ou même une petite sottise d’eux. « Les hommes ne naissent pas hommes, on les forme tels par l’éducation »si on veut citer Erasme.
Les inconvénients de la violence sur l’enfant.
La violence que subissent les élèves en classes ne passe pas inaperçue, elle entraine des mauvaises risques menaçant leur bon épanouissement entre autres :
-Perte de l’auto confiance et augmentation du sentiment d’infériorité,
-Peur continue, manque d’intérêt, paresse, lâcheté,
-Rancune vers l’école, y compris, le corps enseignant ;
-Croissance du sentiment de la vengeance ; vandalisme ;
-Des mauvais résultats
-Prédiction scolaire …
Dans un climat tendu et sous une animation autoritaire, l’élève semble incarcéré dans sa classe ; il attend impatiemment son évasion de ce pénitencier.
Ce n’est pas simplement l’effet des mots, mais il s’agit là d’une expérience amère que la plupart de nous ont vécu à un moment donné. Combien des petits marocains ont quitté l’école à cause de la sauvagerie de leurs enseignants ?
Il n’est jamais trop tard pour repenser nos méthodes d’animation et d’enseignement. Il existe bel et bien des techniques de motivation, sensibilisation loin d’être agressives. C’est le moment donc pour éduquer nos petits à avoir confiance en eux, à être courageux et responsables, à s’estimer.
L’école doit être le champ fertile de l’épanouissent de la personnalité de l’élève et non pas un champ de combat ou tout est permis : coups de baguette ; coups de pied, coups de poing ; gifles etc.
Et l’enseignant doit être un éducateur, voire un pédagogue et non pas un dictateur. Sinon, qu’attendons-nous d’une personne souvent humiliée ; effrayée ; réduite au silence ?