استقبال
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POUR UNE GESTION DIDACTIQUE
SANS FAILLES à L’INTERIEUR DE
NOS CLASSES
Une bonne gestion didactique nécessite sans nul doute une bonne gestion pédagogique et aussi une interaction parfaite et par la suite une intercommunication fluide et enrichissante à l’intérieur de la classe c'est-à-dire au sein du triangle didactique (l’élève / l’enseignant / le savoir).Plus cette interaction est fructueuse ,plus la gestion didactique est optimale .De là trois grandes questions se posent avec force.
Que faut-il éviter ?Que faut-il faire ?Comment doit-on se comporter à l’intérieur de nos classes ?
Avant de répondre à ces trois questions il est nécessaire de noter que :
-Un processus d’apprentissage n’est jamais réussi si l’un des composants du triangle didactique est inactif.
-Ce meme processus atteint tous ses objectifs si l’interaction entre les trois composants du triangle didactique est respectée.
1) Que faut-il éviter ?
La réponse est simple mais dans sa simplicité elle demande de la part de l’enseignant un travail de bùcheron.Car il doit faire très attention ;tout en dispensant son cours de ne pas tomber dans l’un des trois processus suivants :
-Processus 1 :Prépondérance de l’interaction enseignant –savoir alors que l’élève(soit parcequ’il ne comprend pas ;soit parcequ’il n’est pas assez motivé)est complètement écarté .c’est le cas d’un enseignant qui prodigue son cours sans se soucier des élèves ,de leurs attentes ,et de leurs besoins réels .
-Processus 2 :l’élève et l’enseignant sont en parfaite harmonie alors que le savoir est absent .C’est le cas l’enseignant arrive à motiver ,à préparer,et à suciter l’interet chez l’enfant alors que le savoir en lui-même est très au dessus des capacités mentales des élèves.
-Processus 3 :Quand l’élève est en confrontation directe avec le savoir ; l’enseignant(soit par manque d’expérience,soit parcequ’il ne maitrise pas très bien une méthodologie,soit par manque de moyens didactiques appropriés,soit…….. etc….)n’arrive pas à interagir et à jouer son role de médiateur entre l’élève et le savoir.
2) Que faut-il faire ?
Il faut que chacun des composants du triangle didactique se comporte d’une manière exemplaire .
• l’enseignant : il ne doit pas se considerer comme detenteur unique du savoir ni comme un simple vecteur de connaissances ,mais plutot comme un intérmédiaire entre l’élève,ses besoins,ses interets,ses representations,et le savoir.Ceci bien sur tout en préparant à l’élève un climat propice et respectueux des conditions sociopédagogiques ,et psychopédagogiques suscéptibles de favoriser l’enseignement apprentissage .
*le savoir : L’idée du savoir pour le savoir est révolue .Donc ce dernier pour etre fructueux ,il doit rendre l’élève capable d’affronter certaines situations tout en s’adaptant à elles et ceci en mobilisant et intégrant un ensemble de capacités,d’habiletés ,et de performances .D’où la nécessité d’une approche par compétences dans la véhiculation du savoir.
• L’élève : Comme cité ci-dessus l’approche par compétences est déterminante quant au role que doit incarner l’apprenant,car elle lui permet ,au lieu de prendre le savoir tout prêt ,de s’approprier des outils de recherche ,de synthèse,et d’analyse pour qu’il puisse par la suite réussir à intégrer ses compétences.
(intégration des habiletés +intégration des matières)
Voir guide pédagogique enseignement primaire 2008 page 31 pour plus d’informations
3) comment doit-on se comporter à l’intérieur des classes ?
De tout ce qui précède et pour que le triangle didactique soit bien huilé et ne grince jamais ,nous devons,en tant qu’enseignants en exercice tenir compte de trois situations comportementales quasiquotidiennes.
• Le contrat didactique : C’est un ensemble de lois qui régissent la relation que doivent avoir l’enseignant et l’élève vis-à-vis du savoir ,et qui déterminent la responsabilité de chacun d’eux . Pour cela :
- Il faut que l’enseignant soit toujours à la page c à d il doit etre au courant des nouveautés pédagogiques.
-Il ne faut jamais surprendre l’apprenant ,au contraire ,il faut l’associer à toutes les activités scolaires et à leur préparation (recherche,exposés… )
-Toujours partir de ce que savent les élèves ,et de leurs représentations (meme fausses) pour arriver à ce qu’ils doivent savoir ,et considérer l’erreur comme une stratégie d’apprentissage.
- Avoir une bonne méthode d’évaluation et non se contenter d’examens
*Les représentations des élèves :
Partant de la diction célèbre de JJR<>qu’est ce qu’on peut dire à propos d’un élève qui vient dans nos classes après des années de réel vécu et de déjà vu ,sinon que son état psychique,socioculturel ,physiologique.. ont déjà opéré et que pour lui apprendre quoique ce soit on ne peut que le transporter d’une représentation à une autre plus développée.
*La véhiculation didactique du savoir :
C’est la translation et l’acheminement du savoir à son état brut et scientifique au domaine pédagogique .l’enseignant dans ce processus de véhiculation doit sélectionner des savoirs simples et assimilables ,selon le niveau des apprenants (pédagogie différenciée)
Doit présenter le savoir avec des moyens didactiques susceptibles
De faciliter cet acheminement (langue abordable,mimes,objets concrets ,diapositives …..).
Doit présenter le savoir par ordre de difficultés croissant c à d du plus facile au moins facile pour finir avec le plus dur.
Doit gérer l’espace de sa classe ,le temps,et les manuels scolaires.
(voir guide pédagogique enseignement primaire 2008 page : 41 pour plus de détails)
POUR UNE GESTION DIDACTIQUE
SANS FAILLES à L’INTERIEUR DE
NOS CLASSES
Une bonne gestion didactique nécessite sans nul doute une bonne gestion pédagogique et aussi une interaction parfaite et par la suite une intercommunication fluide et enrichissante à l’intérieur de la classe c'est-à-dire au sein du triangle didactique (l’élève / l’enseignant / le savoir).Plus cette interaction est fructueuse ,plus la gestion didactique est optimale .De là trois grandes questions se posent avec force.
Que faut-il éviter ?Que faut-il faire ?Comment doit-on se comporter à l’intérieur de nos classes ?
Avant de répondre à ces trois questions il est nécessaire de noter que :
-Un processus d’apprentissage n’est jamais réussi si l’un des composants du triangle didactique est inactif.
-Ce meme processus atteint tous ses objectifs si l’interaction entre les trois composants du triangle didactique est respectée.
1) Que faut-il éviter ?
La réponse est simple mais dans sa simplicité elle demande de la part de l’enseignant un travail de bùcheron.Car il doit faire très attention ;tout en dispensant son cours de ne pas tomber dans l’un des trois processus suivants :
-Processus 1 :Prépondérance de l’interaction enseignant –savoir alors que l’élève(soit parcequ’il ne comprend pas ;soit parcequ’il n’est pas assez motivé)est complètement écarté .c’est le cas d’un enseignant qui prodigue son cours sans se soucier des élèves ,de leurs attentes ,et de leurs besoins réels .
-Processus 2 :l’élève et l’enseignant sont en parfaite harmonie alors que le savoir est absent .C’est le cas l’enseignant arrive à motiver ,à préparer,et à suciter l’interet chez l’enfant alors que le savoir en lui-même est très au dessus des capacités mentales des élèves.
-Processus 3 :Quand l’élève est en confrontation directe avec le savoir ; l’enseignant(soit par manque d’expérience,soit parcequ’il ne maitrise pas très bien une méthodologie,soit par manque de moyens didactiques appropriés,soit…….. etc….)n’arrive pas à interagir et à jouer son role de médiateur entre l’élève et le savoir.
2) Que faut-il faire ?
Il faut que chacun des composants du triangle didactique se comporte d’une manière exemplaire .
• l’enseignant : il ne doit pas se considerer comme detenteur unique du savoir ni comme un simple vecteur de connaissances ,mais plutot comme un intérmédiaire entre l’élève,ses besoins,ses interets,ses representations,et le savoir.Ceci bien sur tout en préparant à l’élève un climat propice et respectueux des conditions sociopédagogiques ,et psychopédagogiques suscéptibles de favoriser l’enseignement apprentissage .
*le savoir : L’idée du savoir pour le savoir est révolue .Donc ce dernier pour etre fructueux ,il doit rendre l’élève capable d’affronter certaines situations tout en s’adaptant à elles et ceci en mobilisant et intégrant un ensemble de capacités,d’habiletés ,et de performances .D’où la nécessité d’une approche par compétences dans la véhiculation du savoir.
• L’élève : Comme cité ci-dessus l’approche par compétences est déterminante quant au role que doit incarner l’apprenant,car elle lui permet ,au lieu de prendre le savoir tout prêt ,de s’approprier des outils de recherche ,de synthèse,et d’analyse pour qu’il puisse par la suite réussir à intégrer ses compétences.
(intégration des habiletés +intégration des matières)
Voir guide pédagogique enseignement primaire 2008 page 31 pour plus d’informations
3) comment doit-on se comporter à l’intérieur des classes ?
De tout ce qui précède et pour que le triangle didactique soit bien huilé et ne grince jamais ,nous devons,en tant qu’enseignants en exercice tenir compte de trois situations comportementales quasiquotidiennes.
• Le contrat didactique : C’est un ensemble de lois qui régissent la relation que doivent avoir l’enseignant et l’élève vis-à-vis du savoir ,et qui déterminent la responsabilité de chacun d’eux . Pour cela :
- Il faut que l’enseignant soit toujours à la page c à d il doit etre au courant des nouveautés pédagogiques.
-Il ne faut jamais surprendre l’apprenant ,au contraire ,il faut l’associer à toutes les activités scolaires et à leur préparation (recherche,exposés… )
-Toujours partir de ce que savent les élèves ,et de leurs représentations (meme fausses) pour arriver à ce qu’ils doivent savoir ,et considérer l’erreur comme une stratégie d’apprentissage.
- Avoir une bonne méthode d’évaluation et non se contenter d’examens
*Les représentations des élèves :
Partant de la diction célèbre de JJR<>qu’est ce qu’on peut dire à propos d’un élève qui vient dans nos classes après des années de réel vécu et de déjà vu ,sinon que son état psychique,socioculturel ,physiologique.. ont déjà opéré et que pour lui apprendre quoique ce soit on ne peut que le transporter d’une représentation à une autre plus développée.
*La véhiculation didactique du savoir :
C’est la translation et l’acheminement du savoir à son état brut et scientifique au domaine pédagogique .l’enseignant dans ce processus de véhiculation doit sélectionner des savoirs simples et assimilables ,selon le niveau des apprenants (pédagogie différenciée)
Doit présenter le savoir avec des moyens didactiques susceptibles
De faciliter cet acheminement (langue abordable,mimes,objets concrets ,diapositives …..).
Doit présenter le savoir par ordre de difficultés croissant c à d du plus facile au moins facile pour finir avec le plus dur.
Doit gérer l’espace de sa classe ,le temps,et les manuels scolaires.
(voir guide pédagogique enseignement primaire 2008 page : 41 pour plus de détails)
